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LA SCIENCE AVEC SIMON


La galaxie NGC253, archétype des galaxies à sursaut de formation d'étoiles

Le taux de formation stellaire dans l'univers local

SIMON, avec son champ de vue respectable de 8 minutes d'arc ouvre la voie à l'étude du taux de formation stellaire dans les galaxies de l'univers local. Les raies de recombinaison de l'hydrogène atomique telles H alpha dans le domaine visible sont atténuées par la poussière autour des régions de formation d'étoiles. Par contre, les raies Paschen beta et Brackett gamma dans le proche infrarouge donneront une idée bien plus précise du taux exact de formation stellaire dans notre voisinage.

La météorologie des naines brunes

Les récentes découvertes de naines brunes entraineront un foisonnement de recherches à leur sujet. Vue leur présumée ressemblance avec les planètes joviennes, elles devraient posséder une météorologie de surface assez complexe. L'étude spectroscopique à intervalles de temps réguliers devraient permettre de déterminer la période de rotation des naines brunes et de contraindre leur météorologie.


Le centre galactique en infrarouge avec optique adaptative

Les galaxies en interaction

SIMON pourra dresser une carte d'abondance d''hydrogène moléculaire dans les galaxies en interaction ou dans les mergers, très fortes émettrices en infrarouge. Combinées aux observations aux ondes radio du gaz atomique, ceci promet d'éclaircir les mécanismes qui déclenchent les sursauts de formation stellaire dans ces galaxies.

 

Les capacités spectroscopiques multi-objets et les capacités d'imageur en proche infrarouge de SIMON en font un instrument très versatile.

Les galaxies starbursts

Les premières cibles devraient être les galaxies à sursaut de formation d'étoiles. La spectroscopie de plusieurs régions d'une galaxie à la fois permettra d'y dresser une carte de l'âge et de la poussière. En mettant aussi à contribution les modèles de synthèse de population stellaire, ces observations jetteront un oeil nouveau sur les mécanismes qui causent ces sursauts de formation stellaire.

Les jeunes amas d'étoiles

Avec SIMON, on pourra également étudier les jeunes étoiles enfouies dans les nuages moléculaires. Par des relevés spectroscopiques systématiques des populations stellaires jeunes, la fonction de masse initiale et l'évolution de la formation stellaire dans les nuages moléculaires seront mieux déterminées.


Un amas de galaxies à haut redshift

La dynamique du centre galactique

SIMON pourra être jumelé au système d'optique adaptative, soit à l'Observatoire du mont Mégantic, soit au télescope Canada-France-Hawaii, pour imager et étudier spectroscopiquement les étoiles au centre de la Voie lactée, là où se trouve un trou noir très massif.


ARP 299, deux galaxies en cours d'effondrement sur elles-mêmes