Si, dans la majorité des cas, l'efficacité quantique des photocathodes, fussent-elles à l'arsenic de gallium AsGa, est très petites vis-à-vis des CCD, il n'en reste pas moins qu'elles sont très intéressantes dans l'observation de très faibles flux ( inférieurs à 10-15 erg/cm2/s/arsec2). Comme il a été déjà mentionné précédemment, le comptage de photons est un système sans  bruit de lecture, puisque seul les impacts des photons sont comptés et "visibles". Il ne reste plus qu'à s'affranchir du bruit thermique inhérent à ce genre de photocathode (pour la cryogénie du système cliquez ici).  Dans les 4 figures suivantes (voir page suivante), on s'attache à comparer les systèmes de comptage de photons - avec le nouveau type de photocathode - avec deux CCD chacun fonctionnant derrière un télescope de 8m pour un heure de temps de pose, les variations du ciel ne sont pas pris en compte. La légende doit se lire de la façon suivante :

 

CCD mince efficacité quantique de 90 %, 3e- de bruit de lecture - figure 3  - trait plein mince
CCD épais efficacité quantique de 90 %, 3e- de bruit de lecture - figure 2 et 3 - trait pointillé 
CCD mince efficacité quantique de 80 %, 3e- de bruit de lecture - trait plein mince
AsGa IPCS photocathode AsGa 23.8% d'efficacité quantique - pas de bruit de lecture - trait gras 

 

Figure 2 : Rapport signal à bruit (SNR) dans un cas d'imagerie avec un filtre de très petite bande passante

Figure 3 : Rapport signal à bruit (SNR) dans un cas d'une observation multiplex (ex : avec perot-fabry en balayage)

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