2021 Calendar


January: M8 - Laguna Nebula
Janvier: M8 - Nébuleuse de la Lagune
Laguna Nebula
The Lagoon Nebula is an incredible celestial object visible during the summer months. This nebula is situated in the heart of the Milky Way as seen from the Earth -- in the constellation Sagittarius. The nebula owes its rose coloring to the hydrogen being ionized by an energetic star, Herschel 36, located at the center of the nebula. The luminosity of Hershel 36 is 200,000 times that of our Sun’s, and, thus, it emits primarily in the ultraviolet. Several stars are being formed due to the gravitational collapse of the gas which comprises the Lagoon Nebula making it a stellar nursery. Darker regions in the image indicate the presence of dust which blocks the light emitted by the nebula. This photo was taken by Louis-Simon Guité, an undergraduate student at the University of Montreal.
La nébuleuse de la Lagune est un objet céleste incroyable à observer durant la période estivale. Elle se trouve en plein cœur de la Voie lactée vue depuis la Terre, dans la constellation du Sagittaire. Elle doit sa couleur rosée à l’hydrogène ionisé par une étoile très énergétique du nom de Herschel 36 en son centre. La luminosité de cette étoile est 200 000 fois supérieure à celle du Soleil, ce qui fait qu’elle rayonne principalement dans l’ultraviolet. La nébuleuse de la Lagune est en quelque sorte une pouponnière d’étoiles puisque de nombreuses étoiles sont formées par effondrement gravitationnel du gaz qui la compose. Les régions plus sombres indiquent la présence de poussière qui bloque la lumière visible émise par les étoiles de la nébuleuse. Cette photo a été prise par Louis-Simon Guité, étudiant au baccalauréat en physique à l’Université de Montréal
February: IC 1805 - Heart Nebula
Février: IC 1805 - Nébuleuse de Coeur
Heart Nebula
The Heart Nebula is an immense gas cloud located in the direction of the Cassiopeia constellation at approximately 7500 light-years. At its center exists a globular star cluster called Melotte 15. These massive stars ionize their environment -- which is composed primarily of molecular hydrogen -- which contributes to the naturally reddish hue of the nebula. Some of the stars in the cluster have masses nearly 50 times that of our own Sun. Their powerful winds and energetic radiation push the gas around them and form the filamentary structures seen in the image. The luminosity of the nebula is too weak to be able to be visible with the naked eye; however, if we were able to see it in the sky, the nebula would be approximately as large as five full moons side-by-side! This photo was taken with the help of an 80-mm refractive telescope installed on an equatorial mount by University of Montreal undergraduate Louis-Simon Guité.
La nébuleuse du Coeur est un immense nuage de gaz qui se trouve en direction de la constellation de Cassiopée à une distance d’environ 7500 années-lumière de la Terre. En son centre se trouve un amas d’étoiles nommé Melotte 15. Les étoiles massives qui composent cet amas ionisent le gaz d’hydrogène environnant, ce qui donne une teinte très rougeâtre à la nébuleuse. Certaines de ces étoiles ont une masse allant jusqu’à 50 fois celle du Soleil. Leurs vents puissants et leur rayonnement énergétique poussent le gaz tout autour et forment des structures en formes de piliers, bien visibles sur la photo. La luminosité de cette nébuleuse est bien trop faible pour être visible à l'œil nu, mais si nous pouvions la voir dans le ciel, elle aurait la taille approximative de 5 pleines Lunes côte à côte! La photo a été prise avec un télescope réfracteur de 80 mm installé sur une monture équatoriale par Louis-Simon Guité, un étudiant au baccalauréat à l’Université de Montréal.
March: Morning, Planets, Moon and Montreal
Mars: L'aube, les planètes, la lune et Montréal
Montreal Skyline at Night
Dawn's early light came to Montreal on March 18th, 2020, the day before the vernal equinox. At the end of that nearly equal night, the Moon stands above a dense constellation of urban lights in this serene city and skyscape. Of course, the Moon's waning crescent faces the rising Sun, towards the left-hand side of the image. Skygazers could easily spot bright Jupiter just above the Moon, close on the sky to a fainter Mars. Saturn, a telescopic favourite, is just a pinprick of light below and farther left of the closer conjunction of Moon, Jupiter and Mars. Even Mercury is rising along a line extended to the horizon from Jupiter and Saturn. The elusive inner planet is very close to the horizon though, and not quite visible in this morning's sky. This photograph was taken by Arnaud Mariat and was selected as NASA’s Astronomy Picture of the Day on March 20th, 2020.
La lumière de l’aube réveille Montréal le 18 mars 2020, la veille de l’équinoxe de printemps. À la fin de la nuit, qui fut environ aussi longue que le jour, la Lune se présente au-dessus d’une dense constellation de lumières urbaines dans cette ville sereine et ce paysage céleste. Le dernier croissant de Lune fait naturellement face au Soleil levant, vers la gauche de l’image. Les habitués reconnaissent facilement Jupiter, bien brillante et juste au-dessus de la Lune, près de Mars, moins lumineuse. Saturne, un astre favori au télescope, ne semble être qu’un point de lumière un peu plus bas, à gauche. Même Mercure est en train de se lever, le long d’une ligne étendue vers l’horizon rejoignant Jupiter et Saturne. Cette planète est toutefois très près de l’horizon et peu visible dans ce ciel matinal. Cette photo a été prise par Arnaud Mariat et a été sélectionnée comme l’Astronomy Picture of the Day de la NASA le 20 mars 2020.
April: NGC 6995 -- Bat Nebula
Avril: NGC 6995 -- Nébuleuse de la Chauve-Souris
Laguna Nebula
The death of a star approximately 20 times more massive than the Sun, resulting in a supernova explosion, gave rise to the fantastic nebula we see here: the Bat Nebula, or NGC 6995. The nebula itself resides in the larger Veil Nebula and takes up nearly half of a degree, which is equivalent to half the width of your pinky finger seen at arm’s length. In this image the illuminated regions are made of hydrogen atoms that are lit up from the shock wave that rippled through the dust and gas caused by the cataclysmic supernova event. The images were taken by the PESTO instrument at the OMM in early 2018 and early 2020. The two filters are the H-alpha (pink) and r’ (red).
Cette image montre une partie de la nébuleuse de la Chauve-Souris, NGC 6995. Cet objet spectaculaire a été produit à la suite de la mort d’une étoile environ 20 fois plus massive que le Soleil, qui a engendré une explosion supernova. Cette nébuleuse en soi fait partie d’une nébuleuse encore plus grande nommée la nébuleuse du Voile. NGC 6995 couvre presque un demi degré dans le ciel, soit la moitié de l’épaisseur du petit doigt de votre main lorsque placé à une distance d’un bras de vos yeux. Dans cette image, les régions illuminées sont composées d’atomes d’hydrogène qui se font illuminer par l’onde de choc qui est passée à travers la poussière et le gaz suite à l’explosion cataclysmique suivant la mort de l’étoile massive. Les images superposées ont été prises avec l’instrument PESTO à l’OMM au début des années 2018 et 2020, dans les filtres H-alpha (rose) et r’ (rouge).
May: NGC 4214
Mai: NGC 4214
Heart Nebula
Nearby gas-rich galaxies are prime targets for SITELLE, which can determine the chemical composition as well as the kinematics of their numerous star-forming regions. Located 10 million light-years away from us, the dwarf galaxy NGC 4214 is currently experiencing a very active episode of star formation, or starburst. A very large number of young, massive blue stars are seen across the entire galaxy. Their stellar winds, as well as numerous supernova explosions, inject huge quantities of mechanical energy and heavy elements into the interstellar medium.
Les galaxies riches en gaz sont des cibles de choix pour le spectromètre imageur SITELLE, capable de déterminer la composition chimique et la cinématique de leurs nombreuses régions de formation stellaire. Située à 10 millions d’années-lumière de nous, la galaxie naine NGC 4214 traverse présentement un intense épisode de formation d’étoiles. On y aperçoit un très grand nombre d’étoiles massives, chaudes et lumineuses. Leurs vents stellaires, ainsi qu’un grand nombre d’explosions de supernovae, injectent de grandes quantités d’énergie mécanique dans le milieu interstellaire et contribuent à son enrichissement en éléments lourds.
June: NGC 6946 - Fireworks Galaxy
Juin: NGC 6946 - La galaxie du Feu d’Artifice
Montreal Skyline at Night
NGC 6946 is a spiral galaxy undergoing an intense number of supernovae every day! While our own Milky Way galaxy has twice the number of stars, it only has one supernova per century; by comparison, we have detected ten confirmed supernovae in the past decade in NGC 6946! This has earned this galaxy the moniker The Fireworks Galaxy. Supernovae are not the only phenomenon observed in the Fireworks Galaxy. In 2014 researchers witnessed the death of a massive star resulting in a failed supernova explosion that resulted in the creation of a black hole. This represents the first time we have ever observed the birth of a black hole! This observation was taken as a mosaic of nine individual observations by the PESTO and CPAPIR instruments at the OMM.
GC 6946 est une galaxie spirale subissant un nombre important de supernovae chaque jour! Bien que notre galaxie, la Voie lactée, ait deux fois plus d’étoiles, elle ne subit, en moyenne, qu'une seule supernova par siècle alors que 10 supernovae confirmées ont été détectées au cours de la dernière décennie dans NGC 6946! Cela lui a valu le surnom de galaxie du Feu d’Artifice. Les supernovae ne sont pas le seul phénomène observé dans cette galaxie. En 2014, des chercheurs ont été témoins de la mort d’une étoile massive entraînant l’échec d’une explosion de supernova qui a causé la création d’un trou noir. C’était la toute première fois que la naissance d’un trou noir était directement observée! Cette image est une combinaison d’une mosaïque de neuf tuiles individuelles prises par l’instrument PESTO et d’une image de l’instrument CPAPIR, tous les deux installés sur le télescope de l’OMM.
July -- Comet Neowise
Juillet -- Le comète Neowise
Laguna Nebula
NASA discovered a cosmic road-runner, known as the comet NEOWISE, zipping through the inner solar system at approximately 230,000 km/h on March 27, 2020, as part of the Near-Earth Object Wide-field Infrared Survey Explorer (NEOWISE) mission. Dr. Laurence Perreault-Levasseur, CRAQ astrophysicist and professor at the University of Montreal, captured the comet with her 10 mm Nikon T50 on July 23, 2020; this was the last night the comet will be visible from Earth for the next 6,800 years! On that day, NEOWISE was a remarkable 100 million kilometres from the Earth. This spectacular image was taken near St. Fabien, Québec at the Bic National Park.
Le 27 mars 2020, la NASA a découvert un Bip Bip cosmique connu sous le nom de la comète NEOWISE qui était de passage dans les régions internes du système solaire, voyageant à une vitesse d’environ 230 000 km/h. Cette comète fut découverte par la mission Near-Earth Object Wide-field Infrared Survey Explorer (NEOWISE). La professeure Laurence Perreault-Levasseur, astrophysicienne et membre du CRAQ à l’Université de Montréal, a pris ce cliché de la comète avec son Nikon T50 10 mm le 23 juillet 2020. Ce jour-là, l’objet était à 100 millions de kilomètres de la Terre. Après cette nuit, la comète ne sera visible à partir de la Terre que dans 6800 ans! Cette image spectaculaire a été prise près de la municipalité de Saint-Fabien, au Québec, au parc national du Bic.
August -- NGC 3344
Août -- NGC 3344
Heart Nebula
NGC 3344 is located at a distance of about 22 million light-years from Earth in a relatively isolated region of space and is only half the size of our own galaxy. Its spatial inclination is such that we see it face-on, as opposed to edge-on, in which case it would appear thinner from our vantage point. This geometrical configuration allows us to see the arms of the galaxy as well as the elliptical shape of its center. This is, in fact, the reason why this object is called a “barred spiral” galaxy. Its arms are the birthplace of stars, which explains the blue color of the arms of the galaxy, corresponding to higher temperatures. This image was taken with the g’ filter (in blue-green) of the PESTO instrument along with the Paschen beta (centered on a hydrogen spectral line, in orange), the H2 (centered on a molecular hydrogen line, in red), and the K (in brown) filters of the CPAPIR instrument at the OMM.
La galaxie NGC 3344 se trouve à une distance d’environ 22 millions d’années-lumière de la Terre, dans une région relativement isolée de l’espace, et ne fait que la moitié de la taille de notre galaxie. Son inclinaison spatiale est telle qu’on la voit par la face, par opposition à la tranche, auquel cas elle nous paraîtrait plus mince. Cette configuration géométrique nous permet de voir les bras de la galaxie de même que la forme elliptique de son centre. C’est d’ailleurs pourquoi cette galaxie est dite « spirale barrée ». Les bras sont des zones de formation d’étoiles, ce qui explique la couleur bleue des bras de la galaxie, correspondant à une température plus élevée. Cette image a été prise avec les filtres g’ (en bleu-vert) de l’instrument PESTO ainsi qu’avec les filtres Paschen beta (centré sur une raie spectrale de l’hydrogène, en orange), H2 (centré sur une raie de l’hydrogène moléculaire, en rouge) et K (en marron) de l’instrument CPAPIR de l’OMM.
September: M33 - Triangulum Galaxy
Septembre: M33 - La galaxie de Triangulum
Montreal Skyline at Night
M33, also known as the Triangulum Galaxy, is one of the furthest objects we are able to view with the naked eye. M33 is particularly well known for being one of the closest galaxies for which we can readily study star formation in classical ionized hydrogen regions. This mosaic was taken by SITELLE -- an imager and spectrograph known as an integral field unit - at the Canada-France-Hawai’i Telescope located on Maunakea on the Big Island of Hawai’i. Taken in the science verification stage of SITELLE, the image of this galaxy is the poster child of the Canadian-led SIGNALS program which is studying more than 40,000 star forming regions in the nearby universe. This particular image combines three filters: SN3 and H-alpha (red), SN2 and [OII]5007 (green), and SN1 and [OII]3726 (blue). This image was created by SIGNALS principal investigator, and CRAQ member, Laurie Rousseau-Nepton.
M33, aussi nommée la galaxie du Triangle, est l’un des objets les plus distants qu’on puisse voir à l'œil nu. M33 est particulièrement reconnue comme étant l’une des galaxies les plus rapprochées pour laquelle on peut facilement étudier la formation d’étoiles dans les régions d’hydrogène ionisé. Cette mosaïque a été capturée par SITELLE, un imageur et spectrographe ou spectrographe à intégrale de champ, au télescope Canada-France-Hawai’i situé au sommet du Maunakea, sur l’île d’Hawai’i. Prise durant l’étape de vérification scientifique de SITELLE, l’image de cette galaxie est l’exemple typique du programme SIGNALS qui étudie plus de 40 000 régions de formation d’étoiles dans l’Univers proche. Cette image combine trois filtres: SN3 et H-alpha (rouge), SN2 et [OII]5007 (vert) ainsi que SN1 et [OII]3726 (bleu). Cette image a été créée par Laurie Rousseau-Nepton, chercheure principale de SIGNALS et membre du CRAQ.
October -- SpARCS 1049
Octobre -- SpARCS 1049
Laguna Nebula
SpARCS1049 is a galaxy cluster undergoing an extreme level of star formation nearly 11 billion years ago. This image utilizes novel X-ray observations taken by the Chandra X-ray Observatory. Due to the distance from the target, 50 hours of dedicated observations were necessary to obtain this image of the X-ray emission (blue). Additionally, optical observations taken by the Hubble Space Telescope are present. The peak of the X-ray emission (in light blue) is offset from the central galaxy of the cluster and is co-spatial with the location of star formation. Since the cooling flow is located at a significant distance from the central galaxy and its supermassive black hole, it is not subject to the energy injection normally associated with these systems.
SpARCS1049 est un amas de galaxies qui formait des étoiles à un taux extrêmement élevé il y a près de 11 milliards d’années. Cette image utilise de nouvelles observations en rayons X prises par l’observatoire de rayons X Chandra. En raison de la distance de cet amas, 50 heures d’observations ont été nécessaires pour obtenir cette image de l’émission en rayons X (en bleu). De plus, des données dans les longueurs d’onde visibles prises par le télescope spatial Hubble sont présentes dans l’image. Le pic de l’émission dans les rayons X (en bleu pâle) est décalé par rapport à la galaxie centrale de l’amas et se situe au même endroit que la région de formation d’étoiles. Puisque l’écoulement refroidissant se trouve à une distance significative de la galaxie centrale et de son trou noir supermassif, il n’est pas sujet à l’injection d’énergie normalement associée avec ces systèmes.
November -- Extraterrestrial Barcode
Novembre -- Code-barres extraterreste
Heart Nebula
Over 25 years ago astronomers discovered the first planet orbiting a star other than the Sun. Today, more than 4000 of these exoplanets have been cataloged; several of these are potentially habitable. One method to detect them consists of measuring their minute effects on the spectral signature of the host star. This effect, caused by the exoplanet’s gravity, imprints a small coming-and-going movement on its star. On the barcode shown above, the imprint is only one thousandth of a pixel! An image such as this is the starting point of a long process which attempts to detect and characterise an exoplanet. This monochromatic infrared image was obtained by the SPIRou spectrograph thanks to the work by the SPIRou team. The colors correspond from blue to red according to different wavelengths which range from 1 to 2.5 microns. This image was a finalist in the 2020 edition of the contest La preuve par l’image from the Acfas, sponsored by Radio-Canada.
l y a plus de 25 ans, les astronomes découvraient la première planète tournant autour d’une étoile autre que le Soleil. Aujourd’hui, plus de 4000 exoplanètes ont été répertoriées, dont plusieurs pourraient être « habitables ». Une manière de les détecter consiste à mesurer leur minuscule effet sur le spectre lumineux de leur étoile. Cet effet est causé par la gravité de l'exoplanète, qui imprime un léger mouvement de va-et-vient à son étoile. Sur ce code-barres, l’empreinte n’est que d’un millième de pixel! Une image comme celle-ci est le point de départ d'un long processus visant à déceler et à caractériser une exoplanète. Cette image infrarouge monochrome, obtenue par le spectrographe SPIRou grâce au travail de l’équipe SPIRou, a été colorisée du bleu au rouge selon les différentes longueurs d’onde, allant de 1 à 2,5 micromètres. Cette image était finaliste de l’édition 2020 du concours La preuve par l’image de l’Acfas, parrainé par Radio-Canada.
December -- Bedin I
Décembre -- Bedin I
Montreal Skyline at Night
A team of international astronomers, including professor Pierre Bergeron of the University of Montreal and the CRAQ, has fortuitously discovered a new cosmic neighbor! The dwarf galaxy Bedin I was discovered during a study of white dwarfs in the NGC 6752 globular cluster. Astronomers have determined that this lone spheroidal dwarf galaxy lies nearly 30 millions light-years away from the Milky Way and 2 million light-years from the nearest plausible large galaxy host, NGC 6744. This makes it possibly the most isolated small dwarf galaxy discovered to date. Galaxies of this type are defined by their small size, their low luminosity, their lack of dust, and their old stellar populations. The above image was taken by the Hubble Space Telescope using the Wide Field Camera. Very few Hubble images allow such faint objects to be seen, and they cover only a small area of the sky.
Une équipe internationale d’astronomes, incluant le professeur Pierre Bergeron de l’Université de Montréal et du CRAQ, a fortuitement découvert une nouvelle voisine cosmique! La galaxie naine Bedin I a été découverte pendant l’étude de naines blanches dans l’amas globulaire NGC 6752. Les astronomes ont déterminé que cette galaxie naine sphéroïdale isolée se situe à 30 millions d’années-lumière de la Voie lactée et à 2 millions d’années-lumière de la plus grande galaxie hôte plausible, NGC 6744, ce qui en fait probablement la petite galaxie naine la plus isolée découverte à ce jour. Les galaxies de ce type se définissent par leur petite taille, leur faible luminosité, leur manque de poussière et leurs vieilles populations stellaires. L’image ci-dessus a été prise par le télescope spatial Hubble avec la Wide Field Camera. Très peu d’images de Hubble permettent de voir des objets aussi peu lumineux, et les galaxies de ce type ne couvrent qu’une petite partie du ciel.